16 Oct

Quel avenir pour la virtualisation des serveurs ?

La virtualisation des serveurs

La virtualisation de serveurs fait partie de ces technologies simples, mais dont l’impact est important.

Que se passerait-il si, au lieu d’exécuter une instance de système d’exploitation et une application par serveur, il était possible d’ajouter une couche logicielle, connue sous le nom d’hyperviseur, et d’exécuter plusieurs instances de système d’exploitation et des charges de travail associées sur un seul serveur physique ?

Tout le concept de la virtualisation de serveurs repose sur ce principe. L’idée date des années 1960 et des mainframes IBM. Mais c’est VMware qui l’a étendu au début des années 2000 en livrant un logiciel de virtualisation pour serveurs x86. Depuis, d’autres fournisseurs ( Citix, Microsoft ou encore Red Hat) ont développé leurs propres plates-formes de virtualisation de serveurs et l’industrie dans son ensemble a créé des outils avancés de gestion facilitant le déploiement, la migration et la gestion des charges de travail des machines virtuelles (VM).

Avant la virtualisation de serveurs, les environnements de datacenters posaient plusieurs problèmes aux entreprises :

  1. prolifération des serveurs
  2. puissance de calcul sous-employée
  3. factures d’énergie en forte hausse
  4. processus manuels et inefficacité et rigidité générales.

La virtualisation de serveurs a transformé tout ça, d’où son adoption massive. En fait, il est difficile de trouver aujourd’hui une entreprise qui n’exécute pas déjà la plupart de ses charges de travail dans un environnement VM. Mais on le sait, aucune technologie n’est à l’abri d’être détrônée par la prochaine grande innovation. Et la virtualisation de serveurs n’échappera pas à cette fatalité.

La virtualisation de serveurs consiste à prendre un périphérique physique et à le découper  de façon à ce que de multiples systèmes d’exploitation et applications  tirent parti de la puissance de calcul sous-jacente. Désormais, les développeurs découpent les applications en micro-services plus petits qui tournent dans des conteneurs légers. 

Source : lemondeinformatique

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